Donc en 1608, dans son inventaire qu'il fit pour sa jeune épouse, il mentionne deux toiles :
D'après Michelangelo Merisi dit le Caravage (1571-1610), L'Incrédulité de Saint Thomas, Huile sur toile, Loches, Eglise Saint Antoine.
D'après Michelangelo Merisi dit le Caravage (1571-1610), Le Souper à Emmaüs, Huile sur toile, Loches, Eglise Saint Antoine.
Le maire de la ville s'enthousiasme, l'adjoint du maire n'en revient pas, toute la petite ville de Loches s'émoustille...
A partir de ce moment, du beau monde va passer...
Un expert de Paris, Stéphane Loire, conservateur du département des peintures italiennes du 17è siècle du Louvre, qui affirme que ce sont deux copies...
Pierre Rosenberg, l'ancien directeur du Louvre qui dit , sans les avoir vus que ce sont des copies...
mais soulignons le fait que si effectivement ce sont des copies pourquoi celles-ci ont-elles été classées et interdites de sortie du territoire?
José Frèches, auteur du livre Caravage, peintre et assassin chez Gallimard, qui assure qu'il y a quand même de forte ressemblance avec ceux de Postdam et Londres...
Une américaine, Catherine Puglisi, spécialiste du Caravage...
La Petite Conclusion : Après la visite de la spécialiste américaine, la ministre de la culture Christine Albanel a quand même décidé de faire rapatrier les deux tableaux au Musée du Louvre pour de plus amples expertises!
Mon avis : J'ai écris ce message pour vous faire comprendre mon desarroi face à la politique d'acquisitions des oeuvres françaises! On sait aujourd'hui pertinemment que Caravage n'employait pas de copistes mais faisait des copies pour de l'argent, on sait aussi que le tableau est fait à main levée, Philippe de Béthune dans son Inventaire les mentionne comme copies authentifiées et on sait par dessus le marcher que cet homme avait un goût prononcé pour l'art et qu'il était collectionneur!
Comment l'état français peut-il négliger cela?
Pourquoi reste-t-il dans le silence?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire